Dan’temps lontan avec Brigitte

Dan’temps lontan, lo band plantes té y serv pou un ta d’zafèr. (A l’époque, les plantes étaient utiles pour de nombreuses choses). C’est ce que nous allons vous faire découvrir à travers cette visite du Jardin d’Eden de l’Ermitage. En compagnie de Brigitte, une réunionnaise originaire des hauts de Salazie, plongez-vous dans la culture de la faune et de la flore réunionnaise.

Le Jardin d’Eden est un petit coin de paradis situé non loin de la baie de l’Ermitage. Une fois le grand portail gravé à son nom franchi, ce parc entraîne les visiteurs dans un autre temps. Au détour des allées, il est possible d’errer entre les plantes aromatiques, médicinales, les fleurs odorantes, les fruits exotiques et même de traverser une rizière. Si les petits panneaux vieillis par le temps et les ouragans, donnent les noms des végétaux présentés, il reste bien difficile de s’y retrouver. Le vacoa ? Mais qu’est ce que c’est ? Ça se mange, ça se sent, ça s’utilise ? En voilà de bonnes questions ! Heureusement, Brigitte est là pour nous révéler tous ses secrets.

Stop ! Arrêtez tout : il existe des ananas roses ! Celle-là, personne ne l’avait vue venir. Niché au cœur d’une belle plante bien verte, il est là, joliment installé les tiges en l’air. Est-ce une version ancestrale de l’ananas que l’on nous aurait cachée ? Ou peut-être un ananas Victoria qui aurait mal vécu l’arrivée des OGM Monsanto ? Bon allez, dénoncez-vous, qui est venu taguer le délicieux fruit pendant la nuit ?!

Au Jardin d’Eden, comme dans toute l’île de la Réunion d’ailleurs, le bananier est roi. Dans tous les jardins, sur tous les sentiers de randonnées et même simplement là, au bord des routes, cet arbre dévoile ses régimes de fruits tant appréciés. Mais quelle est donc cette chose rose-violacée qui se balance à quelques centimètres des bananes ? Il s’agit du baba figue, soit la fleur du régime de banane.

D’une plante à une autre, les découvertes se poursuivent. Les frangipaniers offrent de superbes fleurs parfumées, les cactus se contorsionnent dans toutes les positions, les palmiers déversent leurs ombres délicieuses … et puis il y a ces énormes touffes d’herbe folle. Enfin d’herbe, non, plutôt de vétiver. Très connue de nom, cette plante l’est beaucoup moins en pratique. Par exemple, saviez-vous que sa racine pouvait atteindre jusqu’à trois mètres de profondeur ? Que son essence s’utilise régulièrement en parfumerie masculine pour sa fine saveur boisée ? Parmi les trois variétés qui existent, c’est le vétiver Bourbon qui est l’un des plus utilisés pour la confection des parfums ; mais les Réunionnais lui réservent aussi bien d’autres destinations comme nous le raconte Brigitte.

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